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Date
17.6.2025
Vous êtes enceinte et vous envisagez d’allaiter ? Peut-être que c’est une envie de longue date, ou peut-être que vous êtes encore en train d’y réfléchir.
Dans tous les cas : vous avez le droit de poser des questions, d’avoir des doutes, et de vouloir faire les choses à votre manière.
L’allaitement, ce n’est pas un réflexe magique. C’est un lien qui se construit, parfois vite, parfois doucement. Et quand on a quelques repères en tête avant la naissance, ça peut rendre les débuts plus simples, plus doux ou au moins, un peu moins flous.
Votre corps sait faire. Allaiter, c’est aussi un apprentissage. Le votre, et celui de votre bébé.
Les deux hormones clés ?
– La prolactine, qui produit le lait
– L’ocytocine, qui permet au lait de s’écouler
Le reste se joue dans le quotidien :
– Les premières tétées, souvent fréquentes (voire très fréquentes).
– L’environnement, le sommeil, le soutien autour de vous.
– Et surtout… ce que vous ressentez.
On n’a pas besoin de tout savoir pour réussir.
Mais savoir qu’on a le droit d’apprendre, d’essayer, et d’être accompagnée, ça change tout.
Oui, les premières heures après la naissance sont précieuses : c’est le moment du peau à peau, des premières mises au sein, du colostrum.
Mais si tout ne se passe pas “comme prévu”, ce n’est pas foutu.
Un démarrage lent peut se rattraper.
Un début compliqué peut s’adoucir.
Et une aide bien placée peut tout débloquer.
Un bon coussin ? Oui, ça peut soulager. Un soutien-gorge adapté ? C’est utile.
Mais ce qui fait vraiment la différence, c’est :
– Un endroit où vous pouvez vous poser sans être pressée.
– Des gens autour de vous qui ne jugent pas si bébé tète “encore”.
– Et une ou deux personnes ressources à qui poser vos questions.
Le confort, ce n’est pas dans l’objet. C’est dans le contexte.
Certaines mamans allaitent à la demande dès la maternité.
D’autres tâtonnent, tirent leur lait, font du mixte, changent d’avis…
Et beaucoup font un peu de tout à différents moments.
L’allaitement n’est pas une case à cocher.
C’est une relation vivante, qui peut évoluer avec vous, avec votre bébé, et selon votre quotidien.
Vous pouvez tout à fait préparer l’allaitement sans le lancer à l’avance.
L’idée, ce n’est pas de contrôler ce qui va se passer, mais d’adoucir les débuts :
– Observer vos seins et en parler si vous avez un doute (mamelons très plats, chirurgie passée…).
– Parler de votre projet d’allaitement avec la sage-femme ou à la maternité
– Prévoir un peau à peau prolongé, demander de différer certaines routines postnatales.
– Lire un peu sur les premiers jours, les positions, le colostrum, le rythme normal des tétées.
– Et si votre équipe médicale vous le propose : apprendre l’expression manuelle du colostrum (à partir de 37 SA, dans des cas spécifiques).
Préparer n’engage à rien. Mais ça peut vous rassurer. Et vous éviter de douter au mauvais moment.
Vous n’avez pas besoin d’être prête à 100 %.
Mais savoir que vous pouvez essayer, ajuster, être écoutée et soutenue : c’est déjà un très bon point de départ.
Allaiter ne demande pas d’être parfaite.
Juste de pouvoir compter sur du vrai soutien, au bon moment.
Et ça, ça se prépare.