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Date
13.5.2025
“Est-ce que je peux continuer d’allaiter sous traitement ?”
“On m’a dit d’arrêter pour un antibiotique…”
“Et si je prends un antidépresseur ?”
Ce sont des questions fréquentes, et les réponses qu’on vous donne ne sont pas toujours les bonnes.
En réalité, beaucoup plus de médicaments sont compatibles avec l’allaitement qu’on ne le pense.
Pour le savoir, il faut y aller au cas par cas et surtout, être bien accompagnée.
Fièvre, infection, douleurs, traitement de fond… Ce ne sont pas les raisons qui peuvent poser problème, mais la molécule prescrite.
La grande majorité des antibiotiques, antidouleurs, traitements thyroïdiens, anti-inflammatoires, et même certains antidépresseurs sont autorisés pendant l’allaitement, souvent aux doses habituelles.
Chaque situation doit être évaluée selon :
Sur les boîtes ou les notices, on lit souvent :
❝Déconseillé pendant l’allaitement❞
… même quand le médicament est en réalité parfaitement compatible.
Pourquoi ? Parce que ces mentions sont souvent là par défaut, en l’absence d’études poussées, par mesure de précaution, pas parce qu’un danger a été identifié.
Pour avoir une information fiable, on ne se fie ni à Internet, ni uniquement à la notice. On consulte un professionnel de santé et des bases scientifiques à jour (voir plus bas).
Là aussi : dans beaucoup de cas, allaiter est possible.
Par exemple :
Chaque cas est unique : il faut évaluer les bénéfices du traitement pour la mère et les éventuels risques pour le bébé.
C’est une balance bénéfice/risque, pas une contre-indication automatique.
Vous prenez un traitement et vous allaitez (ou vous souhaitez le faire) ?
Et surtout :
Ne pas arrêter un traitement ni l’allaitement sans discussion éclairée.
Dans quelques cas, une molécule peut poser problème. Mais là encore, il existe des options :
Un arrêt complet d’allaitement n’est envisagé qu’en dernier recours, après discussion bienveillante.
Se soigner ne doit jamais être mis en opposition avec le fait de nourrir son bébé.