0
minutes
Date
7.5.2025
Vous allaitez et vous vous demandez comment produire plus de lait ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seule. Chaque maman a, à un moment ou un autre, cette petite voix dans la tête : “Est-ce que j’ai assez de lait ?”.
Bonne nouvelle : la majorité du temps, vous avez ce qu’il faut. Mais si vous ressentez une baisse, ou que vous souhaitez anticiper, ce guide vous donne des clés naturelles, sans pression, pour accompagner votre lactation au quotidien.
L’allaitement n’est pas une simple histoire de quantité, mais une alchimie hormonale. Deux hormones jouent un rôle central :
La prolactine : elle stimule la production de lait.
L’ocytocine : elle déclenche l’éjection du lait pendant la tétée.
Plus bébé tète, plus le corps comprend qu’il faut produire du lait. Ce mécanisme d’offre et de demande est la base de tout allaitement efficace.
Avant de vouloir “booster”, on identifie ce qui peut freiner :
Un stress constant ou une grande fatigue.
Une prise du sein peu efficace (bébé ne vide pas le sein correctement).
Des tétées peu fréquentes ou trop courtes.
Un engorgement ou une douleur qui freine l’allaitement.
Une séparation prolongée maman/bébé.
Un souci médical sous-jacent (thyroïde, anémie…).
En cas de doute, un rendez-vous avec une consultante en lactation IBCLC ou une sage-femme formée peut faire toute la différence.
Votre bébé est votre meilleur allié. S’il tète souvent, vos seins comprendront qu’il faut produire davantage. Même les tétées "réconfort" ont un rôle.
Vous pouvez stimuler entre deux tétées avec un tire-lait double pompage, de qualité hospitalière si possible. Cela augmente le volume à long terme.
C’est la nuit que la prolactine est la plus élevée. Même si c’est épuisant, ces tétées boostent vraiment la lactation.
Le peau à peau déclenche l’ocytocine. Un bébé contre vous, c’est un message fort à votre corps : “produis du lait”.
On les appelle les galactagogues. Ils peuvent aider, mais uniquement en complément d’une stimulation suffisante :
Levure de bière, orge, amandes, avoine, betterave, ou tisanes d’allaitement (fenouil, verveine, anis)
Et surtout : buvez à votre soif, mangez équilibré, variez vos repas, écoutez votre appétit.
"Je dois boire du lait pour faire du lait" → Faux.
"Mon lait est trop clair donc pas nourrissant" → Faux.
"Si mon bébé tète longtemps, c’est que je n’ai pas assez de lait" → Faux.
Chaque bébé a son rythme. Ce n’est pas la durée qui compte, mais la qualité de la succion.
Oui. Si, malgré toutes vos tentatives :
Votre bébé ne prend pas assez de poids,
Vous êtes épuisée, démoralisée,
Vous avez des douleurs persistantes ou des doutes,
Un professionnel formé en allaitement pourra évaluer votre situation de manière globale : freins de langue, fatigue, alimentation, tensions, etc.