Vous allaitez, votre bébé a faim… et pourtant, vous vous demandez encore si vous pouvez lui donner le sein dans la rue, au café ou dans une salle d’attente.
Pas parce que c’est interdit, ce ne l’est pas, mais parce que vous sentez bien que ça dérange encore.
Et c’est bien ça, le problème, pas l’allaitement en public, le regard qu’on pose encore parfois dessus.
L’allaitement en public, ce n’est pas :
C’est juste un bébé qui a faim. Maintenant. Et une mère. Qui répond à son besoin.
“Je n’allaitais pas pour qu’on me voie. Je le faisais parce qu’il pleurait, et que j’étais là, avec mon sein, et c’est tout.”
Parce que, depuis des décennies, on a :
Et aujourd’hui encore :
Allaiter n’est pas un acte intime. C’est un acte du quotidien. Public, s’il le faut.
Traduction : « Cachez-vous.»
Non. On ne cache pas une tétée. On ne demande pas à une femme d’aller aux toilettes pour nourrir son bébé.
On normalise l’allaitement. Partout.
Parce qu’une femme qui allaite dehors ne cherche pas la guerre.
Elle cherche la paix : celle de répondre à un besoin vital, sans détourner les yeux.
Le plus fou ? C’est qu’à force de devoir se justifier, allaiter en public devient un acte engagé.
Alors qu’il ne devrait pas l’être. Mais tant que ça dérange, le faire reste un geste qui compte.
Pas pour provoquer. Pour montrer qu’on existe. Qu’on est là, qu’on nourrit nos bébés.
Et si quelqu’un est mal à l’aise ? Il peut détourner le regard. Vous, vous n’avez pas à détourner votre enfant.
